Le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) apprécie la décision de la Banque Centrale d'Égypte, qui inclut la possibilité pour une mère d'ouvrir des comptes au nom de ses enfants mineurs ou de lier des comptes d'épargne à leurs noms, conformément à ce qui est requis par l'article (3) de la loi sur les dispositions de tutelle sur l'argent promulguée par le décret-loi n° 119 de 1952, et ce dans le cadre des efforts continus de l'État pour faciliter les transactions bancaires pour les femmes, et pour supprimer toutes les difficultés ou restrictions qui peuvent empêcher les femmes d'obtenir des services bancaires de toutes sortes,
Le Comité des droits économiques du CNDH affirme que cette décision soutient les droits économiques et l'autonomisation économique des femmes, ainsi que la promotion de l'inclusion financière dans la société, afin d'atteindre les objectifs de la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme et la vision de l'Égypte pour développement durable 2030 en réalisant l'égalité des sexes dans l'accès aux services bancaires, sans discrimination, en augmentant la contribution des femmes au produit intérieur et en activant leur rôle important dans la société dans son ensemble.
Cette décision prise par la Banque Centrale intervient dans le cadre d'un contrôle des différentes pratiques appliquées par certaines banques en la matière, notamment l'absence du droit de la mère d'ouvrir des comptes au nom de ses enfants mineurs ou de lier des comptes d'épargne à leurs noms, ou de limiter les transactions de la mère aux seuls comptes-cadeaux.