Le Comité législatif du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), en coopération avec l'Union européenne (UE) en tant que l'un des partenaires donateurs, a organisé une table ronde intitulée "Procès pénal équitable" au siège du CNDH. La table ronde a traité d'un certain nombre de questions importantes liées aux garanties d'application d'un procès pénal équitable, dans le but de produire des résultats communs au niveau national et en matière de droits de l'homme.
M. Essam Shiha (membre du CNDH et secrétaire du Comité législatif du CNDH) a inauguré les travaux de cette table ronde par un discours au cours duquel il a souligné la volonté de la CNDH de s'engager dans une législation étroitement liée aux droits de l'homme et le désir du CNDH de donner une vision sur la législation en cours d'examen au Parlement, qui est au cœur de Le travail et la compétence de la commission législative et l'organisation de cette table ronde s'inscrivent dans le même cadre, où la constitution garantit à toute personne le droit à un procès pénal équitable procès, où la protection effective de tous les droits de l'homme dépend dans une large mesure des moyens effectivement disponibles à tout moment dans le but de parvenir à un procès équitable, qui doit évaluer une justice équitable.
L'ambassadeur / Moshira Khattab, Présidente du CNDH a mentionné que la réalisation d'un procès pénal équitable nécessite une série d'interventions, et que le CNDH allouera une session pour discuter de chacun d'eux, car il a besoin d'une vision, et pour réaliser cette vision, il doit y avoir être un accord entre les parties prenantes. Elle a également indiqué la nécessité d'examiner la philosophie punitive et son objectif, étant donné que l'objectif devrait être de prévenir les causes du crime et de réhabiliter et d'intégrer ceux qui ont violé la loi.
Un groupe d'experts en droit, des professeurs d'université, un certain nombre de sénateurs et de représentants, des représentants du Barreau, des organes judiciaires et de la société civile ont participé à la table ronde, ainsi que des chercheurs du secrétariat technique du CNDH.
Les discussions ont été marquées par une interaction active de la part de tous les participants. Les thèmes du séminaire ont été abordés à travers trois sessions principales qui ont porté sur :
- Les droits de l'homme au stade de la collecte des preuves et de l'enquête, y compris les problèmes de détention provisoire et les alternatives.
- La phase du procès, au cours de laquelle l'importance des audiences publiques, les garanties d'un procès équitable et le recours aux alternatives technologiques disponibles ont été discutées.
- Les alternatives à la détention provisoire au regard des problèmes d'application et des alternatives proposées
Les participants ont conclu un certain nombre de résultats et de recommandations pertinents, qui seront travaillés au cours de la période à venir pour être présentés au Parlement pour être pris en compte lors des travaux d'amendement des dispositions du Code de Procédure Pénale.
La table ronde s'inscrivait dans le cadre du travail permanent et continu du CNDH avec tous les partenaires et acteurs dans le but de promouvoir le processus des droits de l'homme et d'atteindre les objectifs de la Stratégie nationale pour les droits de l'homme et ce qu'elle comprend de travail sur la voie législative en s'appuyant sur l'élan législatif existant dans le but d'œuvrer à la cohérence entre la législation nationale et les conventions et principes internationaux contenus dans la constitution, et une affirmation de la volonté du CNDH de maintenir une communication constante entre lui et tous les partenaires actifs pour faire progresser la coopération et coordination permanente pour atteindre cet objectif.