Le Comité des droits de l'homme, dirigé par le représentant Tarek Radwan, président du Comité, a tenu une réunion avec le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) et un grand groupe d'organisations de la société civile afin de documenter les crimes de l'occupation israélienne contre les civils en la bande de Gaza et tous les territoires palestiniens.
L'ambassadrice Moushira Khattab a confirmé que le CNDH, qui préside le Réseau arabe des institutions nationales des droits de l'homme, a condamné depuis le début de la crise les politiques mises en œuvre par les autorités d'occupation israéliennes, qui portent l'entière responsabilité d'assurer la sûreté et la sécurité des civils palestiniens.
Il a également appelé les institutions nationales des droits de l'homme du monde arabe à soumettre une demande pour tenir une réunion urgente et spéciale du Conseil international des droits de l'homme à Genève et à soumettre un dossier complet de toutes les violations survenues en Palestine par l'autorité occupante.
Khattab a souligné l’importance de l’annonce du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) selon laquelle Israël avait violé le droit international humanitaire dans sa guerre contre la bande de Gaza et les territoires palestiniens.
La Présidente du CNDH a salué le rapport préparé par la Commission des Droits de l'Homme de la Chambre des Représentants, qui contribuera de manière significative au rapport qui sera soumis au Conseil des Droits de l'Homme à Genève.
Moushira Khattab a souligné la surveillance des violations par les autorités d'occupation israéliennes de toutes les règles du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme, en particulier celles des Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels. Cela représente également une violation de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes - une violation de la Convention relative aux droits de l'enfant - une violation de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, des droits des travailleurs migrants et disparitions forcées. Tous ces accords internationaux ont été violés et la communauté internationale doit assumer la responsabilité de la perte de la vie des martyrs palestiniens.
Le Comité des droits de l'homme de la Chambre des représentants a publié une déclaration sur les recommandations résultant de la réunion et travaille à leur mise en œuvre lors de la prochaine étape, à savoir :
• Élaborer une vision et un plan avec des tâches spécifiques et des étapes de mise en œuvre pour communiquer avec les commissions compétentes des parlements européens, des États-Unis et du Canada, ainsi qu'avec les parlements intéressés des pays d'Amérique du Sud, d'Asie et d'Afrique, afin de mobiliser les efforts pour faire pression. Israël doit arrêter le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et du nord vers le sud de Gaza et autoriser de toute urgence l’aide à y entrer.
• Construire un réseau de relations avec d'importantes organisations internationales de la société civile qui ont pris des positions remarquables pendant la crise pour mobiliser leurs efforts et coopérer avec elles afin d'atteindre les objectifs suivants :
• Tenir une session d'urgence du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, qui comprend des exposés du Haut-Commissaire aux droits de l'homme, du rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, du Comité international de la Croix-Rouge et d'autres représentants de la société civile sur la nature des violations qui ont eu lieu à Gaza tout au long de la période des événements et pour déterminer la nature des responsabilités des parties à ces violations.
• Soumettre un projet de résolution au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies concernant les graves violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme à Gaza, et charger la commission d'enquête internationale indépendante sur le territoire palestinien occupé, formée par le Conseil des droits de l'homme, d'entamer une enquête. enquête urgente sur le terrain sur les crimes internationaux commis dans la bande de Gaza en octobre 2023 et au-delà.
• Mener un mouvement collectif pour exiger que le Procureur de la Cour pénale internationale envoie d'urgence une mission d'enquête à Gaza et en Cisjordanie, pour recueillir des preuves, entendre des témoignages et documenter tous les crimes possibles relevant de la compétence de la Cour, qu'il s'agisse de crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, le crime de génocide ou l'incitation à les commettre.
• Organiser un certain nombre de réunions publiques et privées dans des capitales importantes afin d'expliquer la position égyptienne en faveur de la cause palestinienne et les dangers qui menacent le processus de paix dans la région en raison des attaques israéliennes et de la privation du droit des Palestiniens à un État indépendant sur leurs terres, y compris Jérusalem-Est.