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01-08-2023

Le Conseil national des droits de l'homme discute des politiques de réaménagement urbain sous l'angle des droits de l'homme

Dans le cadre des activités de la Commission des droits sociaux, le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) a tenu, le lundi 31 juillet 2023, une réunion d'experts sous le titre « Politiques d'aménagement urbain dans les villes existantes : vers un renforcement des garanties de logement et droits de propriété », avec la participation de responsables gouvernementaux, de représentants d'organismes onusiens et internationaux, d'organisations de la société civile, d'universitaires, de membres de CNDH et de chercheurs.

La réunion s'inscrit dans le contexte de l'intérêt du CNDH pour la promotion des normes des droits de l'homme liées au droit à un logement convenable stipulé dans le Pacte international relatif aux droits sociaux, économiques et culturels, y compris le droit à la ville contenu dans le nouvel agenda urbain adopté par les Nations Unies Nations Unies et les objectifs de développement durable des Nations Unies.

La réunion s'est déroulée en présence de Mme l'Ambassadeur Moushira Khattab, Présidente du CNDH, de l'Ambassadeur Fahmy Fayed, Secrétaire général du CNDH, et de l'Ing. Amr Lashin, représentant du Programme des Nations Unies pour les établissements humains UN Habitat, et Eng. Hisham Gohar, représentant du Fonds de développement urbain, et le Dr Khaled Abdel Halim, professeur de politiques d'aménagement et responsable du programme d'appui technique du ministère du Développement local, le Dr May Al-Abrashi, professeur d'architecture patrimoniale et président du conseil d'administration de Directeurs de l'association Urban Thought, auxquels s'ajoutent des représentants d'Habitat for Humanity, un certain nombre d'experts en urbanisme et politiques urbaines, et des membres du CNDH. La réunion a été dirigée par le Dr Walaa Jad Al-Karim, membre du CNDH.

Les experts ont débattu pendant trois heures des questions et politiques de développement urbain dans les vieilles villes, évalué les mesures et initiatives prises par l'État pour développer les bidonvilles, réaménager les zones non planifiées et mettre en œuvre des projets d'infrastructure connexes, en plus d'identifier les mesures législatives et réglementaires les plus importantes, réformes institutionnelles nécessaires au niveau des politiques de développement urbain pour les villes existantes. D'une manière qui renforce les garanties des droits de l'homme liées au logement et équilibre les considérations visant à remédier aux déséquilibres urbains d'une part, à protéger le droit à la propriété et à éviter, réduire ou compenser équitablement les pertes et dommages pouvant être exposés aux personnes touchées par ces mesures .

Les participants ont également passé en revue les résultats les plus importants et les enseignements tirés de l'expérience égyptienne en matière de développement des bidonvilles, d'élargissement des options de logement, d'amélioration des conditions de vie des habitants des bidonvilles et des zones non planifiées, et de la gestion des zones patrimoniales dans le contexte de leur spécificité urbaine et historique et de leur valeur économique et sociale.

Les participants ont souligné l'importance du rôle que le CNDH peut jouer en tant qu'institution nationale indépendante en continuant à soulever et à discuter des aspects des questions de développement urbain et des politiques de replanification, et en fournissant une plate-forme qui accueille toutes les parties prenantes du gouvernement, de la société civile, des institutions universitaires. , les partenaires internationaux et les représentants de la population et des groupes affectés ou bénéficiaires de ces politiques.

Les discussions se sont également conclues sur l'importance d'une large participation à la discussion des amendements législatifs au cadre régissant la construction unifiée en Égypte, et sur la nécessité d'élaborer une législation réglementant l'expropriation pour des considérations d'intérêt public et des procédures réglementant les exigences de réaménagement et de construction dans les zones patrimoniales, en plus à intégrer les dimensions économiques, sociales et patrimoniales dans les lois réglementant l'évaluation des impacts. projets environnementaux, ainsi que la nécessité de s'appuyer sur les bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves à travers certains projets pionniers qui ont été mis en œuvre en coopération entre les organismes gouvernementaux et internationaux et les organisations de la société civile au cours de la période écoulée et de travailler à les diffuser à plus grande échelle. Les discussions ont également mis en évidence l'importance de bénéficier des modifications déjà apportées à un certain nombre de lois et législations pertinentes, dont la plus importante est la loi de programmation générale et le développement de mécanismes institutionnels pour assurer l'intégration entre la planification des investissements d'une part d'une part et l'urbanisme d'autre part.

Les résultats de la réunion ont souligné l'importance du rôle joué par la participation des parties prenantes et l'application des normes de gouvernance urbaine pour parvenir à des plans urbains applicables, complets, durables et sensibles aux normes des droits de l'homme.

Il convient de noter que le CNDH, grâce à la coordination entre ses comités spécifiques concernés par les droits sociaux, économiques et culturels et le Comité législatif, adopte un plan intégré pour contribuer à l'amélioration durable des politiques traitant de l'urbanisation existante et de la planification urbaine répondant aux normes des droits de l'homme. . Une série d'étapes que le CNDH s'efforce de réaliser au cours de la période à venir, notamment l'élargissement du cercle de dialogue avec les parties prenantes et la collaboration avec les institutions législatives et exécutives pour développer le cadre réglementaire et juridique pertinent.