Dr Walaa Gad El-Karim, chef du mécanisme des plaintes et de suivi du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) a déclaré que le bureau des plaintes n'a reçu aucune plainte concernant le défunt Dr Ayman Hadhoud, et qu'aucun des membres de sa famille n'a présenté des plaintes suggérant sa disparition forcée.
Gad El-Kareem a appelé les organisations qui ont publié une déclaration commune sur Ayman Hadhoud à revérifier l'exactitude des faits énoncés dans leur déclaration et à corriger les affirmations qui y sont contenues.
Le chef du Mécanisme des plaintes a souligné que la nouvelle composition du conseil, depuis sa nomination le 27 décembre 2021, a introduit des réformes clés sur le système de plaintes du CNDH qui visaient à renforcer sa gouvernance et à assurer la cohérence avec le traitement idéal des plaintes pour violations des droits de l'homme. Il a noté que la branche du CNDH à Gizeh reçoit les plaignants, alors qu'ils peuvent également recevoir leurs plaintes à travers l'application électronique du mécanisme précité ou le site Web.
En outre, Dr Walaa Gad El-Karim a souligné que le CNDH avait lancé un appel à une enquête approfondie sur la mort du Dr Ayman Hadhoud, exhortant le Procureur Général à inclure toutes les allégations soulevées concernant le décès du défunt dans les enquêtes.
Toutes les plaintes reçues par le CNDH via les canaux susmentionnés ont été examinées, y compris les suggestions d'une possible disparition forcée, pour vérifier que le conseil n'a reçu aucune plainte de la famille de Hadhoud.
A la fin de ses déclarations, le chef du Mécansime des plaintes a réitéré la position du conseil annoncée par son Président, l'ambassadeur Dr. Moushira Khattab, le 12 avril, qui a souligné qu'il accorde une priorité aux droits civils et politiques, aux libertés publiques et à la facilitation de l'accès à la justice.
En outre, Gad El-Kareem a exhorté les victimes de violations humaines et leurs familles à s'adresser au CNDH via les canaux officiels pour enregistrer leurs plaintes.